Collectif LYS DEULE ENVIRONNEMENT

Communiqué concernant l'A24


le président Dominique Bouvry du collectif Lys Deûle Environnement

             Les services du ministère des transports ont rendu leur rapport intermédiaire de présentation des fuseaux envisageables pour le passage de la liaison autoroutière Amiens Lille Belgique (LAALB, ex A24, ex A1bis).

Ce rapport a, jusqu’à maintenant, fait bien peu de bruit. Pourtant, d’ici fin juin 2006, deux fuseaux seront retenus sur les quatre proposés, et à la fin 2006 le choix du fuseau retenu sera finalisé. 

Dans notre région, les trois hypothèses pour rejoindre le réseau belge sont le tracé historique (ainsi appelé car il figure depuis 30 ans dans les schémas d’urbanisme), un tracé un peu plus à l’ouest par le pont du Badou et la N58 belge, et un dernier tracé encore plus à l’ouest par Steenvoorde Poperinghe, apparu après le débat public.

Et voilà que dans ce rapport apparaissent des variantes au tracé historique, variantes qui s’éloignent de Lambersart pour se rapprocher de Quesnoy sur Deûle soit par le nord (vers Deulemont) soit par le sud, pour ensuite retrouver le tracé initial entre Linselles et Roncq. 

            Le collectif Lys Deûle Environnement qui regroupe des associations belges et françaises de Bousbecque, Comines Belgique, Comines France, Halluin, Linselles, Lompret, Mouscron, Neuville en Ferrain, Quesnoy sur Deûle, Roncq, Tourcoing, Verlinghem et Wambrechies s’oppose fermement à tout passage d’une nouvelle autoroute sur son territoire déjà soumis à de très nombreuses agressions environnementales et urbanistiques. 

Le collectif Lys Deûle Environnement préconise le développement des alternatives au tout routier : le transport fluvial pour les pondéreux et le combiné rail-route (ou « train bloc »)  actuellement sous exploité qui correspond le mieux aux objectifs de respect de l’environnement et de rentabilité économique. 

Nous rappelons aussi notre responsabilité collective car nos choix de consommation influencent fortement la quantité et la qualité des transports.

Le vice-président Philippe Mouton