ASSEMBLEE GENERALE DE LYS DEULE ENVIRONNEMENT

Le jeudi 15 décembre se tenait l'assemblée générale constitutive de l'association informelle.

Nous de déposons pas les statuts qui sont dès lors un contrat moral entre les associations. Après un an de fonctionnement nous revisiterons ceux-ci et nous déciderons de les déposer en préfecture si besoin est.

Présents : Martial Houcke, M.Belin, Marie Laure Joly, Hervé Dizy, Marc D’Haussy, Régis Verquerre, Marcel Bouzin, Michel Labbe, Hubert Laethem, Stéphane Bouton, Luc Sétan, Michel Pamgues, Jean Marie Leclercq, Jean Claude Hennebo, Guy Marais, Michel Vancrayenest, Donatienne Galliot, Ghislaine Marie, Philippe Mouton, Georges Joachim, Philippe Debayter, Stéphane Morant, Dominique Bouvry.


Excusée : Dominique Willemyns.

 

Le 7 avril dernier, une quinzaine d’associations locales de protection de l’environnement se sont réunies à Linselles pour faire connaissance, dialoguer et envisager de travailler ensemble sur certains dossiers. Un communiqué fut signé par les associations suivantes : association du village (Bousbecque), Le Halot-Chêne Vert (Comines France et Quesnoy sur Deûle), les jardiniers roncquois , Mieux Vivre au Blanc Four (Roncq), Verlin vers l’autre (Verlinghem), C.L.A.I.R.E. (Halluin), AVMR (Neuville en Ferrain), Cheval Chemins (Quesnoy sur Deûle), GON le Tadorne (Comines), Défense de la qualité de vie à Wambrechies, CLCV (Linselles), Eco-Vie (Comines Belgique), Lompret environnement, Ligue contre la violence routière (Tourcoing), P.L.A.I.N.E. (Linselles).

Voici le texte de ce communiqué : « Le 7 avril 2005, les 15 associations réunies décident de travailler ensemble à la découverte et à la qualité de leurs territoires transfrontaliers. Elles souhaitent s’enrichir de leurs expériences, échanger leurs informations et réfléchir à des actions communes visant au respect de la Nature, de l’Homme et de son cadre de vie. Elles invitent toutes les associations animées des mêmes objectifs à les rejoindre ».

Depuis ce collectif s’est réuni trois fois pour des séances de travail et a été présent à deux manifestations publiques. La première était organisée à la mémoire de Raoul Gadeyne Président des jardiniers roncquois, membre fondateur et moteur du collectif, qui nous a quitté trop vite. L’autre apparition du collectif était il y a juste une semaine, où nous avons été invités par Monsieur Daubresse à propos de l’A24 et dont nous reparlerons tout à l’heure. 

Aujourd’hui nous sommes réunis pour assister à la naissance officielle de ce collectif, lui donner un nom, des statuts et un bureau. 

Mais avant cela, il faut rappeler en quelques mots ce qu’est ce collectif.

Jeudi dernier, à l’issue de la réunion organisée par monsieur Daubresse, une journaliste m’a dit : « alors, après l’A24, vos associations vont disparaître ! ».

Bien sûr que non !

Il faut être clairs, nous ne sommes pas ici pour créer un Nième collectif anti A24. Nous voulons intervenir sur tous les dossiers touchant l’environnement et le cadre de vie. L’A24 en fait partie et fait la une de l’actualité en ce moment mais que les journalistes et les élus ne nous réduisent pas à ce seul dossier. Nous en avons ouvert d’autres.

Notre principe de fonctionnement est de créer des commissions thématiques. Les adhérents proposent un thème et les personnes qui s’y intéressent se regroupent en commission.

Les commissions rendent régulièrement compte de leurs travaux à l’ensemble du collectif qui décide à la majorité qualifiée de porter les projets qui lui sont proposés.

Au cas où un projet ne serait pas retenu par le collectif, les associations resteraient libres de l’engager en leur nom sous réserve de ne pas se réclamer du collectif pour cette action.

A ce jour, trois commissions ont déjà été créées et se sont mises au travail. Je les citerai par ordre alphabétique afin que nul ne pense y déceler une quelconque hiérarchisation :

            A24 animée par Dominique Bouvry

            Chemins animée par Luc Setan

            Dioxines animée par Guy Marais

Cette liste n’est évidemment pas close et peut être complétée. 

Philippe Debayter, Stéphane Morant, Dominique Bouvry, Hervé Dizy, Martial Houcke, Marie Laure Joly

A24 :

Dominique Bouvry : M. Daubresse a fait la promotion de notre mouvement associatif, il attend une réponse de notre part pour recommander le tracé par la RN58. Si nous sommes d’accord avec lui pour déclarer inacceptable le tracé dit historique, il ne nous appartient pas de nous déclarer favorable pour tel ou tel tracé. D’autant plus que nous avons dans notre collectif des associations qui sont sur le tracé RN58 en Belgique.

Philippe Mouton : visiblement les politiques veulent nous diviser en proposant des tracés pas ci par là. A Bailleul le 23 novembre c’était flagrant : on voyait bien ceux qui refusaient  l’A24 par ce que c’est un projet nuisible quelque soit l’endroit où il passe et ceux qui la refusent simplement parce que cela passe à côté de leur jardin. Mais en Belgique nous avons des politiques comme le bougmestre de Comines (B) qui est favorable au tracé RN58 uniquement pour des raisons économiques. 

Dr Luc Sétan : l’A24 serait une coupure de l’espace qui va diviser les populations, couper les chemins.

Dioxine:

Guy Marais : il ne faut pas que la dioxine devienne l’amiante de demain. Nous « découvrons » des dizaines d’années après que cela ait été dénoncé par les études les méfaits de l’amiante. Notre rôle n’est pas de prendre la place des scientifiques et de faire des études sur la dioxine mais de sensibiliser le population par la prise de conscience des risques pour éviter ce qui s’est passé dans le cas de l’amiante. Nous avons dans notre commission deux personnes qui siègent au sein de la CLIS: Dominique Willemyns (CLAIRE - Halluin) et Anita Villers (Environnement et Développement Alternatif - LIlle).   

Hervé Dizy : la CLIS est la Commission Locale d’Information et de Surveillance qui a été instituée par la préfecture et qui comprend les exploitants, les représentants des conseils municipaux, des associations, les représentants du monde agricole, la DRIRE, les services sanitaires, les services vétérinaires. J’ai siégé au sein de la CLIS jusqu’en fin janvier 2005 et en être exclu par Vincent Ledoux. 

Dr Luc Sétan : je siégeais également au de la CLIS, en qualité de professionnel de la santé j’apporterai mon aide au collectif. 

Hubert Laethem, Stéphane Bouton Luc Setan, Michel Pamgues, Jean-Marie Leclercq, Jean-Claude Hennebo, Guy Marais, Michel Vancrayenest

 

Chemins de randonnée :

Dr Luc Sétan : l’espace de balade est un véritable patrimoine qui se restreint comme une peau de chagrin. Il faut faire l’inventaire des chemins qui existaient il y a 10 ou 15 ans et refaire celui qui reste à présent pour s’apercevoir de l’étendue pour se rendre compte du rétrécissement de l’espace de convivialité que nous perdons. En mettant cet espace en valeur nous inciterons la population à partager et à protéger la nature. Cela doit amener à créer des emplois de cantonniers, de gardes champêtres qui seront possibles dès lors que nous serons plus nombreux à exploiter cette ressource de loisirs et de détente. 

Hubert Laethem : La pollution ne s’arrête pas aux frontières d’une commune, les nuisances non plus, c’est pour cela que nous devons agir en commun. Les chemins sont les liens naturels de notre territoire. Je n’ai pas pu avancer dans le dossier à Roncq car tout est inaccessible dans les cartons suite au déménagement des services techniques.

Philippe Mouton : En Belgique il existe des subsides pour les chemins mais ils sont dépensés en dépit du bon sens. Pour retrouver son subside l’année suivante il faut dépenser celui que l’on a reçu. Souvent on macadamise les chemins pour faire plaisir à l’un ou l’autre ce qui est contraire à l’esprit nature recherché au départ.

Dr Luc Sétan : Il faut faire un parallèle avec la Deûle à Quesnoy. Quand cette rivière était un cloaque immonde, elle divisait la ville en rive gauche, rive droite. En assainissant et aménageant les berges, c’est devenu un espace de rencontre, la ville n’est plus divisée comme elle l’était par la Deûle mais elle se retrouve sur ses berges. C’est cela qu’il faut faire pour les chemins.

Marie Laure Joly

 

Après ces exposés des travaux des commissions Dominique Bouvry recadre le débat sur les objectifs :

Je voudrais terminer par une réponse à une question à laquelle tout le monde pense sans oser la poser : c’est politique ce truc ?

Tout comme les associations qui la composent, ce collectif se veut apolitique. Clairement cela veut dire qu’il ne s’engagera pas dans cette voie là, mais qu’il ne s’interdit pas de travailler avec tel ou tel élu sur l’un ou l’autre dossier en fonction des circonstances.

Bien sûr, tout participant à ce collectif est libre d’adhérer à titre personnel à un parti politique, voire d’être candidat à une élection dès lors qu’il ne se réclame pas du collectif à cette occasion. 

Michel Labbe

Après discussion et quelques légères modifications, les statuts sont adoptés à l’unanimité. Il est également accepté une cotisation de 10 € par association. Cette cotisation n’a pas de caractère annuel, elle sera appelée en fonction des besoins.

A gauche Martial Houcke, Marie Laure Joly
Au centre Marc D'haussy, Régis Verquerre
A droite Marcel Bouzin

 

Election du bureau : 13 votants

Président : Dominique Bouvry (unanimité)
Vice Président : Philippe Mouton (unanimité)
Trésorier : Guy Marais (unanimité)
Secrétaire : Hervé Dizy (unanimité)

Adresse du collectif : 69 rue de Linselles chez Hervé Dizy

Dominique Bouvry a été élu président

Philippe Mouton a été élu vice président

Guy Marais a été élu trésorier

Hervé Dizy à droite joue déjà le rôle de secrétaire

 

Discussions sur le communiqué :

Je relate les propos sans définir la paternité car cela fuse d’un peu tous les côtés.

-         on ne peut pas avoir confiance en M. Daubresse. Dans son tract politique des législatives partielles de septembre 2005 la question du tracé historique était considérée comme réglée. En sollicitant notre appui il nous prouve qu’il n’en est rien.

-         Notre communiqué ne doit pas faire référence à M. Daubresse dans ces conditions

-         On nous a servi l’argument du doublement de l’A1 alors que les études prouvent que le report de trafic de l’A1 sur l’A24 ne sera que de 6.000 véhicules/jour. Ceux qui sont pour l’A24 acceptent n’importe quel argument pour justifier leur position même

-         La pollution atmosphérique sera partagée par tous, il faut réagir en commun

-         Le canal Seine Nord n’est-il plus d’actualité ?

-         La Direction Régionale de l’Equipement n’a étayé ses propos que sur l’aspect quantitatif et pas sur le qualitatif, on ne sait pas ce qui circule, qui circule, pour quelles raisons mais il faut construire une autoroute

-         On veut répondre à un besoin par une infrastructure qui sera déjà dépassée dans 10 ou 15 ans – il faut une réponse pérenne

-         Il faut développer les solutions alternatives au tout routier

-         Le ferroutage n’est pas une solution selon les professionnels car on ne met pas les camions dans les trains mais seulement les containers, il faut mieux utiliser le combiné rail route qui est sous exploité

 

Marc Bouzin, Michel Labbe, Hubert Laethem, Stéphane Bouton Luc Setan, Michel Pamgues, Jean-Marie Leclercq, Jean-Claude Hennebo

Marc D'Haussy

 

Donatienne et Ghislaine