Lorgies

10 avril 2006

Nous voulons la voie d’eau

Une réunion qui a rassemblé un nombreux public, surtout des représentants d’associations de défense
de l’environnement venus du Pas-de-Calais.

Installation du public dans la salle

Mme Lebas présidente de Lorgies campagne présente l'association et parle du travail effectué depuis quelques années avec son équipe qui lui reste fidèle avec une présence continuelle toute l'année .Présente les fuseaux en indiquant bien le morcellement et fragmentation de nos territoires et parle du calendrier prévisionnel en indiquant que la réunion de Bethune est supprimée (problème technique ).

Les affiches fluo "NON à l'A24" donnent la tonalité de la réunion organisée par Lorgies-Campagne. Émile Vivier, professeur honoraire à la faculté de Lille 1 et président honoraire de Nord-Nature.

 

Mr Alpern vice président du conseil général en charge du développement durable.Indique que l'A24 est en contradiction complète avec la notion de développement durable (on pourrait plutôt prendre comme contre exemple la notion de développement non durable).Que l'état est tenu de respecter le développement durable pour bénéficier de fonds européen.

Alain Alpern, conseiller régional chargé du développement durable, « Les projets financés par l’Europe doivent entrer dans le cadre du développement durable »,

Penser aux ressources mondiales qui s’épuisent. Voici un argument pour promouvoir les moyens économiques de déplacement. Puisque la fret ferroviaire bouge peu, les opposants à l’autoroute veulent le développement de la voie d’eau par le biais du canal Seine-Nord (déjà nanti de 8 grandes écluses qui vont être doublées) : « On peut mettre trois étages de containers sur les péniches », «  il ne faut pas construire l’A 24, à l’ouest de Dourges car cela va court-circuiter l’activité de la plate-forme qui use – en autres modes –  la voie d’eau ».

Mr Duriez développe l'aspect économique lié au passage de l'A24. Que tous les arguments économiques ne tiennent pas.

Trop de deux fois deux voies dans la région. On ne cherche par à réduire les problèmes de pollution. La crainte  de voir  construire un monstrueux échangeur du côté des Weppesnaître pour relier l’A 24 à la RN 41 reste fondée.
 

Mr Lebas maire adjoint de Lorgies donne la position de la municipalité sur le passage de la 24 et indique que la position a déja été prise depuis plusieurs années et n'a pas changée depuis.Reprise d'une motion unanime de tout le conseil contre l'autoroute quelque soit le traçé que cela soit bien clair.Il invite surtout toutes les communes environnantes à participer à la réunion du 13 mai à Radinghem il faut marquer le coup cela est très important pour les décisions futures.

Au premier plan, Annie Lebas écoute M. Lebas

Tout le monde suit attentivement les projections

Mr Vivier président d'honneur de nord nature,alternative à l'autoroute a été très écouté.Il parle de double problème,celui des voyageurs et le fret.qu'il a proposé au CESR (conseil économique social et régional)la création de parking au dessus des voies de départ des gares (réservé avec le billet de train) cela ne coûterait pas cher et facile à réaliser et sans problème foncier.et utiliser les voies d'eau , développer le canal seine Nord qui est incontestablement la voie d'avenir et la plus économe.sans oublier le ferroviaire .

Mr Trouvillez évoque les nuisances de l'autoroute sur notre santé

les participants Mr Switalsky qui demande de revenir à la carte des autoroutes du Nord PDC et fait remarquer que le trafic est beaucoup plus dense sur les autoroutes gratuites et demande la gratuité de l'A26 qui permettrait de  désengorger les autres autoroutes.

Les explications ont été convaincantes, les arguments des anti A24 sont bien affûtés tandis que s'émoussent ceux des partisans de l'A24. Nous parlons de l'avenir et eux, nous ressortent une solution passéiste pour tenter de définir la moins mauvaise des solutions comme le fait comprendre MP DAubresse. Nous parlons de la meilleure solution!

Dominique Plancke:  « Le problème n’est pas de choisir un tracé mais de faire renoncer à cette autoroute ». Voici la conclusion logique de cette soirée.