Bondues 13 avril 2006

Stéphane Delannoy président de l'association pour la révision du tracé A24 de Bondues.

une assemblée de 400 personnes attentive au show de M. Daubresse. Le député devant partir à Paris, la réunion a tourné court.

L'association, fidèle à son concept NIMBY, demande de faire le contournement par l'EST en reliant l'A1 à l'E17 en créant une liaison Dourges-Orchies-Tournai.

Le débat a été très calme, il faut dire qu'ici les élus UMP ont la côte: 3 députés (MP Daubresse, P Delnatte, C Vanneste) , un sénateur UMP (Jean René Lecerf), un maire UMP (Roncq). Jean Pierre Balduyck était le seul élu de gauche mais c'est le seul à voir apporté de la châleur dans cette réunion glaciale (le coeur est à gauche comme l'a dit MP Daubresse). Dominique Planck, conseiller régional des Verts, a joué au portier car la porte d'entrée ne pouvait s'ouvrit de l'extérieur, "quand j'entends les mensonges de M. Daubresse, j'en reste pantois" dira-t-il à l'issue de la réunion.

Paul Astier maire de Bondues

On compte aujourd’hui 170000 véhicules/jour (10% de poids lourds) à l’entrée de Lille. La rocade Nord-Ouest affichait 40000 véhicules/jour il y a dix ans, 70000 aujourd’hui.

Pourquoi ne pas faire la liaison par l'Est?

Cette liaison qui paraît la meilleure pour décharger la métropole a été refusée par les autorités belges du côté de Tournai. Les maires des villes traversées par cette liaison à l'Est ont également vivement réagi. Cette liaison n'est pas possible. Le tracé historique est aussi exclu car, comme l'a dit Pierre Mauroy, cette partie est le poumon vert de la métropole.

 M.- Ph.Daubresse «Choisir le tracé historique serait totalement incompatible avec le schéma directeur, le plan de déplacement urbain et le plan local d’urbanisme.Il y aura bien une autoroute Amiens-Béthune-La Bassée. Et après? Nous sommes prêts à discuter avec les élus et la population des Weppes.
 

«Le tracé historique touche Tourcoing au Brun Pain. Je ne veux plus d’une autoroute pour ma ville, mais je ne me sens pas le droit de la renvoyer ailleurs. Si j’étais maire d’Armentières et que ma population s’opposait à l’A24, je la suivrais…» (J.-P.Balduyck).
 

«Je vous demande de penser à l’emploi. Si la région n’est pas attentive à l’accessibilité de ses producteurs, ils partiront…»
(P.Astier).

«Développer le trafic fluvial et le ferroutage, d’accord, mais cela se fera à très long terme. Ce délai n’est pas compatible avec l’explosion actuelle du commerce.»

MP Daubresse, sur le ton de la suffisance, vante ses mérites. Delta 3 à Dourges, c'est moi qui l'ai fait! les gouvernements de gauche et de droite n'ont jamais voulu prendre leurs responsabilités et on se trouve coincé car on n'a pas de solution ferroviaire avant 20 ans. 

Hervé Dizy et Gérard Caby

Jean Pierre Balduyck  (PS) explique pourquoi il a changé d'avis concernant l'A24. La taxe professionnelle d'agglomération ne pousse plus comme avant les communes à vouloir l'installation d'entreprises qui à devoir supporter des nuisances. A présent on préfère repousser les nuisances chez le voisin. Il se voit mal demander à faire l'A24 sur Houplines ou Baisieux ou ailleurs pour qu'elle ne passe pas par chez lui, ce serait égoïste et malhonnête.

Jean rené Lecerf, sénateur UMP: «Est-ce que l’A24 se fera? Moi j’ai voté une loi, le CPE, qui n’existe plus…»
 

Jean Louis Helary: les tracés 3 et 4 à L'Ouest ne se feront pas: ils sont trop loin des objectifs du maître d'ouvrage.

Conclusions sur le débat public LAALB suite aux réunions du 8 et 15 janvier 2004, j'ai écrit ce texte en janvier 2004. Le 15 janvier 2004 j'assistais, seul représentant associatif, à l'exposé de l'expertise complémentaire demandée par les Verts. Le cabinet ISIS avait déjà bien exprimé que les tracés à l'Ouest ne correspondaient pas à la demande de transports.

M Couture d'Aubers

Christian Vanneste n'a pas dit un mot (c'est comme cela qu'on le préfère)

Divers intervenants

Les tracés 3 et 4 à L'Ouest ne se feront pas

M. Balduyck pose la question du coût de la route pour la communauté. Ce coût est-il justifié?

Pour répondre à M. Balduyck:10% c'est la part du Produit Intérieur Brut que nous dépensons pour compenser les coûts externes du trafic routier non supportés par les chargeurs

Pour répondre à M. Delnatte, 2% c'est la part des transporteurs routiers français dans le transport européen. Deux derniers chiffres: 500€ c'est le salaire d'un chauffeur polonais, slovaque ou bulgare (pour 72h par semaine) et 4500€ c'est le coût d'un chauffeur français (pour 52h par semaine).

PS: ayant animé ce matin une conférence sur la drogue au volant sur la base aérienne de Cambrai, je n'ai pas eu le temps de mettre  complètement en page cette partie du site. Si vous avez des commentaires sur les discours tenus, n'hésitez pas à me les communiquer car le  son était mauvais et parfois difficilement audible.