A22 = le bruit et les odeurs
Le
collectif
est inquièt des conséquences à court, moyen et long terme de la pollution causée par
les milliers de véhicules qui empruntent l'A22. POURQUOI LE TRAFIC INTERNATIONAL DOIT-IL PASSER AU TRAVERS DE LA METROPOLE LILLOISE ALORS QU'UNE AUTOROUTE LA CONTOURNE ? La pollution : un mélange complexe La pollution atmosphérique urbaine est un mélange complexe despèces chimiques qui réagissent entre elles.
Pour mesurer la pollution en milieu urbain, seuls quelques polluants sont surveillés en routine et ceux-ci doivent être considérés comme des indicateurs de pollution. Chacun deux a ses propres effets auxquels sassocient ceux des polluants émis ou formés avec lui. Ils représentent les différentes facettes dun même prisme à travers lequel les risques sanitaires liés à la pollution sont étudiés |
Les
indicateurs de pollution : Le dioxyde de soufre (SO2), émis par la combustion des fuels, gazoles et charbons et lié essentiellement au chauffage et aux activités industrielles, est un gaz irritant. Cette pollution est associée à une altération de la fonction pulmonaire chez les enfants et à une exacerbation des symptômes respiratoires aigus chez l'adulte (toux, gêne respiratoire). émis par la combustion des fuels, gazoles et charbons et lié essentiellement au chauffage et aux activités industrielles, est un gaz irritant. Cette pollution est associée à une altération de la fonction pulmonaire chez les enfants et à une exacerbation des symptômes respiratoires aigus chez l'adulte (toux, gêne respiratoire).Les particules fines en suspension d'origine anthropique (combustion industrielle, chauffage, incinération, véhicules) mesurées par l'indice de fumées noires ou les particules fines en suspension de diamètre inférieur à 13 µm (PS13) peuvent pénétrer jusqu'aux voies respiratoires inférieures, véhiculant à leur surface d'autres polluants pouvant être toxiques. en suspension d'origine anthropique (combustion industrielle, chauffage, incinération, véhicules) mesurées par l'indice de fumées noires ou les particules fines en suspension de diamètre inférieur à 13 µm (PS13) peuvent pénétrer jusqu'aux voies respiratoires inférieures, véhiculant à leur surface d'autres polluants pouvant être toxiques. Les oxydes d'azote (NOx) sont émis par des combustions à haute température, notamment par les moteurs des véhicules. Parmi ces oxydes d'azote, le NO2 est un gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires provoquant une hyperréactivité bronchique chez les patients asthmatiques et un accroissement de la sensibilité des bronches aux infections chez l'enfant. sont émis par des combustions à haute température, notamment par les moteurs des véhicules. Parmi ces oxydes d'azote, le NO2 est un gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires provoquant une hyperréactivité bronchique chez les patients asthmatiques et un accroissement de la sensibilité des bronches aux infections chez l'enfant. L'ozone (O3) est un constituant normal de l'air mais il est aussi formé dans l'atmosphère à partir des composés organiques volatils et des oxydes d'azote sous l'effet du rayonnement solaire. L'ozone de la basse atmosphère provoque des irritations oculaires, de la toux et une altération de la fonction pulmonaire surtout chez les enfants et les patients asthmatiques. Les effets sont majorés par l'exercice physique. .
La pollution atmosphérique à Lille Les émissions polluantes sont dominées par les transports : en 1994, dans lunité urbaine de Lille, ils sont responsables de 73% des émissions doxyde dazote (NOx), 66% des émissions de moxyde de carbone (CO) et 42% des émissions de composés organiques volatils non méthaniques (COVNM). Cependant, les sources industrielles continuent à jouer un rôle significatif (53% des émissions de dioxyde de soufre (SO2). La qualité de lair dans la métropole lilloise est surveillée par le réseau de surveillance de la qualité de lair AREMA-Lille-Roubaix-Tourcoing, qui compte actuellement 17 stations, avec au total 40 appareils de mesures. Lindicateur de pollution atmosphérique (SO2) utilisé dans lanalyse des relations avec la mortalité a été bâti à partir des données fournies par lAREMA, pour une période de 6 ans, de 1990 à 1995. Les données relatives à dautres polluants (dioxyde dazote (NO2), ozone (O3)) surveillés par le réseau au cours de la même période, n'ont pu être utilisées en raison de la courte durée des séries de données disponibles. Lindicateur de pollution atmosphérique utilisé (SO2), doit donc être considéré comme un indicateur global de la pollution acido-particulaire. Pour la deuxième partie du programme (1995-1999), les données de lAREMA nous permettront de construire des indicateurs du niveau moyen de SO2, NO2 et dO3. Les données sanitaires Les données de mortalité, fournies par le SC8 de lINSERM, ont été étudiées pour la période 1990-1995. La deuxième partie du programme sera consacrée à létude des données recueillies sur la période 1995-1999 aussi bien pour la mortalité que pour les admissions hospitalières. Les indicateurs de morbidité seront élaborés à partir des données recueillies auprès des DIM des établissements hospitaliers de la CUDL. Spécificités locales Etant donné le caractère multipolaire de l'agglomération et l'intensité du développement urbain, les mouvements journaliers de population au sein de la CUDL sont importants. Par ailleurs, les actions de surveillance (réseau de mesure) et de prévention de la pollution atmosphérique se développent à cette échelle. C'est pourquoi nous avons retenu comme zone d'étude l'ensemble de la CUDL. Les risques observés pour la CUDL ont été comparés à ceux calculés pour une zone plus restreinte correspondant à lagglomération lilloise (où sont implantées les stations de mesure). Aucune différence de risque na été mise en évidence entre ces deux zones. Indicateurs de mortalité Le nombre moyen journalier de décès varie, en fonction des tailles de population, de quelques unités pour la mortalité cardio-vasculaire à quelques dizaines pour la mortalité totale. Pour la mortalité respiratoire, à lexception de Paris, ce nombre est de lordre de lunité . Nombre moyen journalier de décès dans les neuf zones détude (1990-1995) Caractéristiques géographiques et démographiques* des neuf zones détude, 1990. source: http://www.invs.sante.fr INSTITUT DE LA VEILLE SANITAIRE commentaires de Hervé DIZY: Si on
compare Lille à Paris, la mortalité totale: Si on
compare Lille à Paris,la mortalité cardio vasculaire Si on
compare Lille à Paris, la mortalité respiratoire: En bref, la situation est pire à Lille qu'à Paris |
Les
recommandations de l'OMS |
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µg/m3
: microgramme par mètre cube d'air mg/m3 : milligramme par mètre cube d'air |
Moyennes horaires des
4 derniers jours (du 28/08/2000 au 31/08/2000)
Station de Tourcoing
Moyennes
journalières des 15 derniers jours
Station de Tourcoing
Station de Tourcoing
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