Mieux Vivre au Blanc-Four 59223 RONCQ retour au sommaire

A22 = le bruit et les odeurs

Le collectif est inquièt des conséquences à court, moyen et long terme de la pollution causée par les milliers de véhicules qui empruntent l'A22.

POURQUOI LE TRAFIC INTERNATIONAL DOIT-IL PASSER AU TRAVERS DE LA METROPOLE LILLOISE ALORS QU'UNE AUTOROUTE LA CONTOURNE ?

La pollution : un mélange complexe

    La pollution atmosphérique urbaine est un mélange complexe d’espèces chimiques qui réagissent entre elles.

 

    Pour mesurer la pollution en milieu urbain, seuls quelques polluants sont surveillés en routine et ceux-ci doivent être considérés comme des “indicateurs de pollution”. Chacun d’eux a ses propres effets auxquels s’associent ceux des polluants émis ou formés avec lui. Ils représentent les différentes facettes d’un même prisme à travers lequel les risques sanitaires liés à la pollution sont étudiés

Les indicateurs de pollution :

Le dioxyde de soufre (SO2), émis par la combustion des fuels, gazoles et charbons et lié essentiellement au chauffage et aux activités industrielles, est un gaz irritant. Cette pollution est associée à une altération de la fonction pulmonaire chez les enfants et à une exacerbation des symptômes respiratoires aigus chez l'adulte (toux, gêne respiratoire). émis par la combustion des fuels, gazoles et charbons et lié essentiellement au chauffage et aux activités industrielles, est un gaz irritant. Cette pollution est associée à une altération de la fonction pulmonaire chez les enfants et à une exacerbation des symptômes respiratoires aigus chez l'adulte (toux, gêne respiratoire).

Les particules fines en suspension d'origine anthropique (combustion industrielle, chauffage, incinération, véhicules) mesurées par l'indice de fumées noires ou les particules fines en suspension de diamètre inférieur à 13 µm (PS13) peuvent pénétrer jusqu'aux voies respiratoires inférieures, véhiculant à leur surface d'autres polluants pouvant être toxiques. en suspension d'origine anthropique (combustion industrielle, chauffage, incinération, véhicules) mesurées par l'indice de fumées noires ou les particules fines en suspension de diamètre inférieur à 13 µm (PS13) peuvent pénétrer jusqu'aux voies respiratoires inférieures, véhiculant à leur surface d'autres polluants pouvant être toxiques.

Les oxydes d'azote (NOx) sont émis par des combustions à haute température, notamment par les moteurs des véhicules. Parmi ces oxydes d'azote, le NO2 est un gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires provoquant une hyperréactivité bronchique chez les patients asthmatiques et un accroissement de la sensibilité des bronches aux infections chez l'enfant. sont émis par des combustions à haute température, notamment par les moteurs des véhicules. Parmi ces oxydes d'azote, le NO2 est un gaz irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires provoquant une hyperréactivité bronchique chez les patients asthmatiques et un accroissement de la sensibilité des bronches aux infections chez l'enfant.

L'ozone (O3) est un constituant normal de l'air mais il est aussi formé dans l'atmosphère à partir des composés organiques volatils et des oxydes d'azote sous l'effet du rayonnement solaire. L'ozone de la basse atmosphère provoque des irritations oculaires, de la toux et une altération de la fonction pulmonaire surtout chez les enfants et les patients asthmatiques. Les effets sont majorés par l'exercice physique. .

 

La pollution atmosphérique à Lille

    Les émissions polluantes sont dominées par les transports : en 1994, dans l’unité urbaine de Lille, ils sont responsables de 73% des émissions d’oxyde d’azote (NOx), 66% des émissions de moxyde de carbone (CO) et 42% des émissions de composés organiques volatils non méthaniques (COVNM).

    Cependant, les sources industrielles continuent à jouer un rôle significatif (53% des émissions de dioxyde de soufre (SO2).

    La qualité de l’air dans la métropole lilloise est surveillée par le réseau de surveillance de la qualité de l’air AREMA-Lille-Roubaix-Tourcoing, qui compte actuellement 17 stations, avec au total 40 appareils de mesures.

    L’indicateur de pollution atmosphérique (SO2) utilisé dans l’analyse des relations avec la mortalité a été bâti à partir des données fournies par l’AREMA, pour une période de 6 ans, de 1990 à 1995. Les données relatives à d’autres polluants (dioxyde d’azote (NO2), ozone (O3)) surveillés par le réseau au cours de la même période, n'ont pu être utilisées en raison de la courte durée des séries de données disponibles. L’indicateur de pollution atmosphérique utilisé (SO2), doit donc être considéré comme un indicateur global de la pollution acido-particulaire.

    Pour la deuxième partie du programme (1995-1999), les données de l’AREMA nous permettront de construire des indicateurs du niveau moyen de SO2, NO2 et d’O3.

Les données sanitaires

   Les données de mortalité, fournies par le SC8 de l’INSERM, ont été étudiées pour la période 1990-1995.

    La deuxième partie du programme sera consacrée à l’étude des données recueillies sur la période 1995-1999 aussi bien pour la mortalité que pour les admissions hospitalières. Les indicateurs de morbidité seront élaborés à partir des données recueillies auprès des DIM des établissements hospitaliers de la CUDL.

Spécificités locales

    Etant donné le caractère multipolaire de l'agglomération et l'intensité du développement urbain, les mouvements journaliers de population au sein de la CUDL sont importants. Par ailleurs, les actions de surveillance (réseau de mesure) et de prévention de la pollution atmosphérique se développent à cette échelle. C'est pourquoi nous avons retenu comme zone d'étude l'ensemble de la CUDL.

    Les risques observés pour la CUDL ont été comparés à ceux calculés pour une zone plus restreinte correspondant à l’agglomération lilloise (où sont implantées les stations de mesure). Aucune différence de risque n’a été mise en évidence entre ces deux zones.

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Indicateurs de mortalité 

    Le nombre moyen journalier de décès varie, en fonction des tailles de population, de quelques unités pour la mortalité cardio-vasculaire à quelques dizaines pour la mortalité totale. Pour la mortalité respiratoire, à l’exception de Paris, ce nombre est de l’ordre de l’unité .

Nombre moyen journalier de décès dans les neuf zones d’étude (1990-1995)

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Caractéristiques géographiques et démographiques* des neuf zones d’étude, 1990. 

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source: http://www.invs.sante.fr INSTITUT DE LA VEILLE SANITAIRE

commentaires de Hervé DIZY:

Si on compare Lille à Paris, la mortalité totale:
Paris: 125/6178359=0.0000202
Lille:22.4/1067563=0.0000209

Si on compare Lille à Paris,la mortalité cardio vasculaire
Paris:39/6178359=0.0000063
Lille:7.6/1067563=0.0000071 (soit +12,7%)

Si on compare Lille à Paris, la mortalité respiratoire:
Paris: 9/6178359=0.0000014566
Lille:1.8/1067563=0.0000016860 (soit +15,7%)

En bref, la situation est pire à Lille qu'à Paris

Les recommandations de l'OMS
Organisation Mondiale de la Santé

Barre

 
POLLUANT RECOMMANDATIONS DE L’OMS
Particules en suspension
(µg/m3)
70 sur 24 heures
SO2
(µg/m3)
500 sur 10 mn
350 sur 1 heure
125 sur 24 heures
50 sur l’année
NO2
(µg/m3)
400 sur 1 heure
150 sur 24 heures
Pb
(µg/m3)
0,5 - 1,0 sur l’année
O3
(µg/m3)
150 à 200 sur 1 heure
100 à 120 sur 8 heures
CO
(mg/m3)
100 sur 15 mn
60 sur 30 mn
30 sur 1 heure
10 sur 8 heures
µg/m3 : microgramme par mètre cube d'air

mg/m3 : milligramme par mètre cube d'air

Moyennes horaires des 4 derniers jours (du 28/08/2000 au 31/08/2000)
Station de Tourcoing


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Moyennes journalières des 15 derniers jours
Station de Tourcoing Station de Tourcoing

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