Voici la réaction des maires du syndicat intercommunal Lys Nord métropole concernant l'épineux  dossier A24.

Ils estiment que la multitude de projets présentés ces derniers mois  « n'ont pour valeur que de propager le trouble chez les citoyens ».

Ils adoptent une position commune suite à la réunion des maires du syndicat de Deûlémont du 9 février. Ils déclarent : « Les maires constatent aujourd'hui et le déplorent, que de la Flandre intérieure aux Weppes, en passant par 1 Armentiérois et la vallée de la Lys, de nombreuses initiatives associatives et d'élus locaux débouchent sur de nombreuses déclarations contradictoires. Elles n'ont aujourd'hui d'autre résultat que de propager l'inquiétude chez de nombreux concitoyens sans traiter véritablement le problème d'ensemble. Dans un tel contexte, les maires concernés craignent que n'émerge de ce climat qu'une décision « par défaut » en retenant le tracé historique de 1971 faute d'avoir abordé dans sa globalité le maillage autoroutier du territoire transfrontalierpour l'Europe du 21e siècle ».

« Les 11 maires rappellent, que la communauté urbaine, sur son territoire, s'est déjà prononcée sur ce sujet au travers du SDAU (schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme) et du PLU (plan local d'urbanisme). Elle devra, à la demande expresse du préfet, prendre, à nouveau, une position globale sur les a grandes infrastructures de l'état » dans le cadre du nouveau plan de déplacement urbain (PDU).

Ils exigent un rendez-vous avec le ministre: « Nous demandons simultanément, dès à présent, une audience au président de la communauté urbaine, au préfet de région et au ministre des transports, de l'équipement du tourisme et de la mer. »

Voici une autre partition sur le même grand air de la cacophonie du NIMBY.