De Robien veut faire passer l'A24 en force ?

Dominique Plancke, conseiller régional des Verts du Nord-Pas de Calais, a été nommé récemment à la commission nationale de débat public par le premier Ministre, il nous communique le message suivant:
 

De source bien informée, nous avons eu ce matin confirmation que De Robien a demandé aux services du Ministère de l’équipement d’accélérer les études sur l’A24.
Il veut obtenir un tracé (une bande de 1000 mètres) avant l’été 2005.
Sa stratégie est simple : il veut rendre les choses irrémédiables avant son départ du Ministère.

Il bloque aussi les alternatives : l’état refuse (contrairement à ses engagements du contrat de plan) d’engager le premier centime pour le doublement de la voie ferrée entre Don et Béthune (les travaux devaient commencer en juillet 2004).

Je crois donc qu’il faudrait que les opposants à l’A24 reprennent l’initiative.

Je n’ai pas d’idée géniale pour l’instant. Et vous ?
 

-----------

En qualité de président du collectif contre les nuisances routières je reste toujours contre le projet A24 s'il n'est pas accompagné d'une véritable solution ferroviaire, je propose dont l'action suivante

NE PAS FAIRE L'A24 SANS LE FER
 

Une autoroute n'est pas une solution d'avenir, cela répond à un besoin présent ou immédiat. Le baril de pétrole va augmenter par crise brusque jusqu'à $100 et même $200 d'ici quelques années. Les transporteurs routiers vont à chaque fois réagir en réclamant des détaxations pour diminuer des coûts déjà sous-évalués. Le transport routier ne paie pas la juste quote-part des frais qu'il occasionne non seulement en entretien mais surtout pour la santé par les maladies respiratoires et cardiaques provoquées par la pollution atmosphérique et le bruit. L'accidentologie routière va se dégrader en France comme en Allemagne (Chauffeurs des pays de l'Est = +16%d'accidents impliquant des camions en Allemagne).

Une solution combinant la route et le ferroviaire est la seule plausible pour garantir sur le long terme le respect de l'environnement et l'arrêt des congestions  routières des grandes métropoles.

Hervé DIZY