La restauration routière inquiète par l'interdiction du trafic de transit

 

Il n'est pas souhaitable de limiter l'accès à la restauration car elle a un rôle de service essentiel: la pause déjeuner est un moyen de récupérer de la fatigue de la route ; les bouteilles remplies d’urine que l’on voit un peu partout sur les bord des autoroutes prouvent qu’ils n’ont même pas le temps de s’arrêter pour satisfaire leurs besoins naturels.

 

Pour le centre de transport de Roncq, le restaurateur "le mille pattes" prépare 400 couverts par jour principalement pour les routiers qui desservent le centre de roncq ou la zone d'Halluin, ils ne sont donc pas concernés par la mesure préfectorale.

 

Combien y a t-il de chauffeurs par jour qui ne s’arrêtent pas sur la métropole pour la desservir et qui pourraient avoir envie de s’arrêter tout de même sur le CIT pour se restaurer? Parmi les 400 couverts cités par M. Massal du mille pattes, combien appartiennent à cette catégorie ? Ceux-là n’en ont souvent pas les moyens. Il y a une forte tendance à la disparition des routiers français et belges remplacés par des chauffeurs des pays de l’Est qui travaillent 70 heures par semaine, qui ne rentrent chez eux qu’une fois par mois pour 500€ de salaire mensuel. Si c’est cela qu’il faut encourager, ne faisons rien ou plutôt continuons à nous mettre la tête dans le sable pour laisser faire les exploiteurs de la route.

 

Il serait certainement souhaitable de considérer le ticket de caisse d’un commerce de la métropole daté du jour comme élément d’exonération des 11€.